Aller au contenu

Ezio Vendrame

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ezio Vendrame
Image illustrative de l’article Ezio Vendrame
Vendrame sous les couleurs du Lanerossi Vicence en 1973
Biographie
Nationalité Drapeau de l'Italie Italien
Naissance
Casarsa della Delizia (Italie)
Décès (à 72 ans)
Trévise (Italie)
Taille 1,81 m (5 11)
Période pro. 19671981
Poste Milieu de terrain puis entraîneur
Parcours junior
Années Club
1960-1967 Udinese
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1967-1970 SPAL 000 0(0)
1968-1969 Torres 011 0(1)
1969-1970 Sienne 031 0(1)
1970-1971 Rovereto 009 0(0)
1971-1974 Lanerossi Vicence 046 0(1)
1974-1975 Napoli 003 0(0)
1975-1977 Padoue 057 0(8)
1977-1978 Audace 034 0(5)
1978-1979 Pordenone 007 0(1)
1979-1981 Juniors Casarsa 0?? 0(?)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
Pordenone (jeunes)
Venise (jeunes)
Sanvitese (jeunes)
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
Dernière mise à jour : 6 avril 2020

Ezio Vendrame (né le à Casarsa della Delizia dans le Frioul-Vénétie Julienne et mort le à Trévise en Vénétie) est un footballeur italien qui évoluait au poste de milieu de terrain[1],[2], avant de devenir ensuite entraîneur.

Style de jeu

[modifier | modifier le code]

Ezio Vendrame jouait en tant meneur de jeu offensif, au milieu axial ou bien encore ailier. Possédant une excellente technique, des compétences de dribble et une bonne vision du jeu pour la passe finale, il était considéré comme l'un des jeunes joueurs italiens les plus prometteurs au début de sa carrière.

Surnommé le « George Best italien » en raison de son apparence physique, à savoir sa barbe et ses cheveux longs, sa personnalité rebelle et son style de vie « hippie » anticonformiste en dehors du terrain en ont fait un symbole du football italien dans les années 1970, rendant ses relations avec ses managers difficiles.

Vendrame était connu pour fumer et boire tout au long de sa carrière. Il était également connu sous le nom de il poeta del gol (« le poète buteur »). Il a également été comparé à Mario Kempes tout au long de sa carrière, en raison de sa coiffure et de sa position sur le terrain[3].

Enfance et débuts dans le football

[modifier | modifier le code]

Ezio Vendrame est né à Casarsa della Delizia dans la province de Pordenone en 1947[1],[2].

Vendrame commence à jouer au football à l'âge de 13 ans dans l'équipe des jeunes de l'Udinese, une équipe de sa région natale.

Carrière de joueur

[modifier | modifier le code]

Il rejoint ensuite la SPAL en Serie A en 1967, mais ne joue pas de matchs.

Il s'engage ensuite en prêt pour Torres, puis pour Sienne en 1969, avant de revenir à la SPAL puis à Rovereto en Serie C.

Il fait ses grands débuts en Serie A avec le Lanerossi Vicence en 1971 où il a atteint rapidement le statut de « star » en raison de ses performances. Il reste avec ce club jusqu'en 1974, quand il est recruté au Napoli où il ne reste qu'une saison car il est peu apprécié par l’entraîneur Luís Vinício, ne faisant ainsi que trois apparitions sur le terrain. Au total, il marque un seul but en 49 matches de Serie A[1].

Malgré son talent durant sa jeunesse, il n'atteint pas son objectif potentiel et passe le restant de sa carrière suivante dans les divisions inférieures du football italien, d'abord en Serie C, passant deux saisons avec Padoue (57 apparitions) et Audace pendant une saison.

Lors du passage dans son ancien club, il se fait remarquer pour deux incidents. Le premier survient lors d'un nul 0-0 à domicile contre Cremonese au cours de la saison 1976-77. Afin de divertir la foule lors d'un match plutôt terne et sans but, le match avait été arrangé pour qu'il se termine par un nul 0-0, car Cremonese n'avait besoin que d'un seul point pour obtenir une promotion en Serie B. Vendramel se met alors à dribbler tous les joueurs de l'équipe adverse ainsi que sa propre équipe, y compris son propre gardien de but avant de finalement arrêter le ballon sur la ligne de but, puis recommence le jeu.
Le deuxième incident survient ensuite lors d'un match à l'extérieur contre l'Udinese. Après avoir été raillé par la foule à domicile pendant tout le match, Padoue gagne un corner, que Vendrame s'apprête à tirer. Il fait comprendre aux supporteurs adverses par ses gesticulations qu'il marquerait à partir du point de corner, puis il tire et marque un but improbable.

Il joue ensuite en Serie D pendant une saison avec Pordenone, aidant le club à remporter le titre de champion et à obtenir sa promotion en Serie C2 au cours de la saison 1978-79 et enfin dans les divisions amateurs avec le club de sa ville natale, le Juniors Casara[4],[5],[6],[7],[8].

Carrière d'entraîneur

[modifier | modifier le code]

Après sa retraite, Ezio Vendrame entraîne les équipes de jeunes de Pordenone, de Venezia ainsi que de Sanvitese.

Il privilégiait l'aspect technique du jeu plutôt que la tactique. Ses séances d'entraînement se concentraient principalement sur la technique et la possession du ballon, plutôt que sur la préparation athlétique et la tactique. Un de ses anciens joueurs a déclaré : « il ne nous a fait courir que comme punition » [4],[5].

L'après football

[modifier | modifier le code]

Après sa retraite du monde du football, Vendrame poursuit une carrière d'écrivain, publiant plusieurs livres[5].

Il était également intéressé par la musique et la littérature[8].

Ezio Vendrame meurt à Trevise d'un cancer à l'âge de 72 ans le [7].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c (it) « Sanremo, prime esclusioni Vendrame-Bonolis, è polemica », La Repubblica, (consulté le )
  2. a et b (it) Simon Gambacorta, « Ezio Vendrame, "Il mio miele ti avvelenerà" », Abruzzo Cultura, (consulté le ).
  3. (it) Luigi Panella, « Addio a Ezio Vendrame, genio e sregolatezza del calcio italiano », sur La Repubblica, .
  4. a et b (it) Boi, « Niccolai, autogol alla Sivori », La Repubblica, (consulté le )
  5. a b et c (it) Sebastiano Vernazza, « Ezio Vendrame », Storie di Calcio (consulté le )
  6. (it) « Lutto nel mondo del calcio, è morto Ezio Vendrame: il genio friulano del pallone », sur Il Messaggero Veneto,
  7. a et b (it) « È morto Ezio Vendrame, il George Best italiano. Fu un simbolo degli anni Settanta », sur La Gazzetta dello Sport,
  8. a et b (it) « Morto Ezio Vendrame, il George Best del pallone italiano », sur Il Gazzettino, .

Liens externes

[modifier | modifier le code]